Banque de travail agricole : un pour tous et tous pour un !

Le principe est simple : des agriculteurs s’échangent du temps, des savoir-faire et du matériel à titre gratuit.

Les prestations peuvent être occasionnelles, temporaires ou encore régulières et concerner aussi bien des travaux agricoles courants que des taches annexes (exemple : l’entretien du matériel ou des bâtiments). La seule contrainte, si on peut appeler ça une contrainte est que chaque service rendu implique une réciprocité (un service rendu à titre gratuit génère un « remboursement » via un service reçu).

Le chef d’exploitation peut rendre le service mais aussi son salarié ou encore un membre de sa famille.

Peu importe de qui on reçoit et à qui on donne, l’essentiel est d’avoir un équilibre des comptes au niveau de la banque de travail. Si les comptes présentent un déséquilibre, on peut reporter les points sur l’année suivante ou avoir un versement de soldes.

Afin de s’assurer que l’entraide est équitable entre les agriculteurs, il existe des barèmes permettant de comptabiliser le nombre d’heure pour le matériel prêté et les heures passées par le chauffeur. Le cumul des points devra être équitable entre chaque partie.

La personne qui fournit l’entraide agit pour son propre compte, il reste donc responsable de l’entretien de son matériel mais aussi en cas d’accident de travail (accident personnel ou de son salarié ou d’un membre de sa famille réalisant l’entraide).